Les échecs apportent concentration, évasion et lien social pour les personnes atteintes de cancer.
Le cancer et ses traitements peuvent avoir des impacts significatifs sur le bien-être physique, mental et social des personnes concernées. Le jeu d’échecs, en tant qu’activité intellectuellement stimulante et accessible, peut contribuer à atténuer certains de ces effets et à favoriser une meilleure qualité de vie pendant et après les traitements.
Sur le plan cognitif, les échecs mobilisent la concentration, la mémoire et la logique, des facultés parfois affectées par la fatigue ou les effets secondaires des traitements. La pratique régulière du jeu permet de maintenir une activité mentale engageante et structurante, en aidant à préserver des capacités essentielles au quotidien.
D’un point de vue psychologique, les échecs offrent un moment de focalisation sur une activité externe, permettant aux patients de s’éloigner temporairement du stress lié à la maladie. L’aspect stratégique du jeu encourage la projection et l’anticipation, aidant ainsi les joueurs à reprendre une forme de contrôle dans un contexte où l’incertitude domine souvent.
Enfin, les échecs créent un espace social inclusif, facilitant les interactions entre patients, aidants et professionnels de santé. En intégrant cette pratique dans un programme structuré, comme celui développé par la Fondation « L’Échiquier pour la Vie » en partenariat avec l’Espagne et le Portugal, il devient possible d’offrir aux participants une activité à la fois stimulante et valorisante. Associée à un accompagnement spécialisé, cette approche vise à limiter les risques d’exclusion professionnelle et sociale en favorisant le maintien du lien avec l’environnement personnel et professionnel des patients.
